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Besoin d'oxygène

Besoin d'oxygène
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11 novembre 2007

Le centre du monde et le monde : les femmes et les hommes

Comme les précédents messages, l'avis de tous m'intéresse. En effet je partage mon point de vue sans savoir s'il est partagé ou non. Dans cet article je parle beaucoup de sexe. Je précise si jamais il est nécessaire, le sexe fait partie intégrante de l'être humain.

Il existe 2 types de centres du monde : soi et les autres. Pour arrêter d’être le centre du monde il faut (c’est mon point de vue) se sentir en sécurité. Et ce n’est qu’à cette condition qu’on peut enfin regarder les autres.

Qu’est-ce que la sécurité affective ? C’est un état dans lequel on se sent désiré. J’explique mon point de vue de mec : Celui qui vit ce désir, c’est la femme, l’homme étant là pour désirer et non être désiré initialement. La projection qu’on fait sur les femmes doit se sentir désirée donc, soit prise, dorlotée, baisée, … et initialement aimée par leur père.

Pour qu’une femme maintienne cette envie, il est important que je me laisse exciter par elle (= que je la laisse amplifier mon désir, désir pas forcément sexuel d’ailleurs) lorsqu’elle veut que je la désire (et donc que je ne lui échappe pas comme le fait mon connard de référent masculin).

Pour éviter que la relation ne soit que sexuelle, s’intéresser à l’univers de la femme est important voire essentiel. Tout en sachant que cet intéressement doit être empreint du désir (potentiellement sexuel). Sinon je perds ma sécurité affective car ma projection perd le sentiment d'être désirée, et du même coup je ne peux plus la regarder car me sentant en insécurité ma sécurité devient primordial.

Cela signifie que l’univers dont je parle avec la femme sur laquelle je fais cette projection doit impérativement être un plaisir de la femme (donc un de ses centres d’intérêt).

A ajouter : une chose dite sans désir ne vaut pas le coup d’être dite.

Au final 3 points :

  • Qu’on la regarde, qu’on s’intéresse à elle
  • Qu’elle se sente désirée (allant jusqu'au sexe), désirée par son père (clairement sans sexe ! pas de pédophilie !!! sinon la situation devient catastrophique), qu’elle aime la présence masculine et qu’elle la réclame, qu’elle ressente la présence d’hommes autour d’elle. Comme dit initialement, j’ai besoin que moi ou elle se fasse désiré. Ce point est celui qui me fait le plus souvent défaut.
    • Ce qui permet de sortir d’une relation purement sexuelle c’est que je m’intéresse à elle avec la même intensité sexuelle, qu’on soit dans son univers et non le nôtre. Mais il est important qu’il y ait cette intensité pour être dans cette situation où elle se sent baisée.
    • Entrer dans son univers c’est accepter qu’elle me caresse la nuque, qu’elle me lèche l’oreille, qu’elle m’enserre la taille. D'où le 3ème point.
  • Que je me laisse excitée par elle.

Quel est votre point de vue ?

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11 novembre 2007

Sommes-nous tous HOMO ? points de vue

Sommes-nous homo ou hétéro ? Mon point de vue est celui d'un homme. Tout commentaire à ce sujet m'intéresse, pour partager vos points de vue.

Mon point de vue est particulier. Car l'idée dominante est qu'il est impossible de changer son orientation sexuelle. Pourtant j'aurais un regard différent : selon moi la femme est celle qui jouit en étant désirée et l'homme celui qui fait jouir.

Si ma relation avec un homme est une relation plutôt passive, avec une femme, en lui projetant l'image de moi, je vais au contraire avoir envie d'elle, envie qu'elle soit dans l'état dans lequel je suis en étant avec un homme.

Par exemple en étant avec un homme, j'ai envie qu'il prenne possession de moi, qu'il me prenne. Avec une femme, je vais vouloir la "souiller de l'intérieur" (j'utilise cette expression très violente car à la base je trouve cet acte violent), prendre possision d'elle. Jusqu'à présent, mes relations avec un homme sont celles qui ont duré le plus longtemps, mais j'ai déjà eu des relations avec des femmes de plusieurs mois.

Ce qui me fait peur avec une femme c'est le désir que je projette sur elle (= le désir que j'imagine qu'elle a) qui est un désir violent de se sentir désirée. Et à chaque fois j'ai envie de lui faire l'amour, or j'ai en même temps peur de lui faire du mal. Et c'est cette opposition entre ces 2 désirs qui fait que je préfère rompre. Si je vais au bout du raisonnement, si j'acceptais de lui faire l'amour, j'aurais des relations plus longues avec les femmes. Seulement j'ai trop peur qu'elle réagisse mal.

Qu'en pensez-vous ? Merci d'avance.

11 novembre 2007

La sécurité, mon avenir

Je ne me suis jamais vraiment senti en sécurité. Mais ce sentiment ne m'est pas inconnu. C'est sa quête qui me permettra d'aller mieux. Le tout étant d'y arriver, et là c'est loin d'être gagné ...

11 novembre 2007

La perfection, stupide définition

La perfection c'est un mot qui émaille mon discours, et qui ébrèche ma vie. Ce mot c'est mes parents qui l'ont inventé. Pour ne pas avoir à m'aimer. Et aujourd'hui je m'en sers pour n'apprécier personne.

C'est une méchante histoire qui résume bien la situation. Le définir ça ne sert à rien. Par définition le parfait est ce qui ne se définit pas car la perfection omet le choquant, dès lors les mots glissent dessus car ne trouvant pas d'aspérités à ce concept.

Ce parfait c'est en ultime étape cette situation où mon désir de reconnaissance s'estompe enfin, et que le calme m'envahit. Cette envie de tuer ce désir c'est mettre fin à l'envie de saigner. Le rêve ultime d'absence de conflits entre mes désirs.

Ce rêve restera à jamais un rêve pour individu, même moi :D . Mais ce qui est problématique c'est l'intensité d'oppsotion correspondant à l'intensité initiale des désirs s'opposant, l'un étant laisé au profit de l'autre.

En venir à définir ce désir initial de perfection. Après avoir défni l'état, il revient de définir les situations dans lesquelles je suis dans cet état d'absence d'opposition entre mes désirs ayant cette intensité. Je le suis en tuant mon père. Je le suis en étant sûr d'être protégé.

La recherche de cette perfection c'est rechercher l'alliance de mon père au lieu du conflit armé qui caractérise notre relation. En anéantissant mon père, sa disparition entraîne la fin de son opposition. Sauf que je n'arrive jamais à l'effacer.

11 novembre 2007

Le besoin de reconnaissance - une drogue

Le besoin de reconnaissance est une drogue. Il se manifeste par mon envie de faire toujours plus, d’avoir des projets hallucinants. Mes parents m'on souvent gardé du sentiment de me sentir reconnu.

Je pourrais décrocher la lune pour cette reconnaissance, je m’aliène déjà en espérant cela.

C’est donc que je me détruis en espérant avoir cette reconnaissance. C’est ça le danger. Cela a tendance à ressembler au parcours de mes parents bizarrement.

Être guéri, c’est préféré être avec d’autres qui n’ont rien d’exceptionnel, à gagner beaucoup d’argent.

C’est aussi parce que je les rejette que j’ai besoin d’eux. Qu’on me dise qu’on m’aime simplement. Si je me sépare de ma mère ou de mon père, j'ai besoin d’un autre regard. Je vis un état d’apnée permanent. Que mon oxygène ne se trouve pas des autres ou que ma capacité pulmonaire est trop faible pour reprendre l’image.

Je suis dans la recherche de ces amis parfaits. Mais ils n’existent pas et n’est parfait que cette représentation de la situation dans laquelle je serai en réussissant socialement.

L’oxygène c’est cette perfection.

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